jeudi 30 mai 2013

Souvenir / Back in '07 *** Ellen Von Unwerth & Giannie Couji 4 ID Magazine

Paris, avril 2007... 
Stagiaire dans un bureau de presse parisien, l'occasion m'est donnée de rencontrer une brillante styliste dont les initiés connaissent le travail de qualité. Son nom : Giannie Couji. Un bonheur n'arrivant jamais seul, elle me propose de l'assister sur un shooting réalisé par la célèbre photographe Ellen Von Unwerth (Vogue, Vanity Fair, Interview...). 
Je garde un souvenir timide, reconnaissant et quasi-religieux de cette journée à la Favela Chic. Je passai enfin de l'autre côté du rideau et, pour la première fois, lisai mon nom sur les pages d'un magazine. Le ID, s'il vous plaît ! 
Aujourd'hui, grâce au site de Giannie, j'ai retrouvé ces images collector dont la valeur est affective. L'occasion de les partager et de me souvenir du talent de Giannie Couji, dont la générosité m'a offert une journée unique en son genre parmi les plus grands. 






Découvrir le site officiel de Giannie Couji
Découvrir le site officiel d'Ellen Von Unwerth

vendredi 10 mai 2013

Chronique #5, avril 2012 *** LES COCOTTES


On se demande souvent ce qu'est devenue la It-Girl du lycée : j'ai retrouvé la mienne. Devenue une femme d'affaires accomplie sans rien perdre de son inventivité, elle a créé Les Cocottes Agency avec sa meilleure amie. Ensemble, elle révolutionnent le petit monde de la publicité.

Lire "Les Cocottes Agency", chronique #5 sur Boubouteatime


dimanche 17 mars 2013

La Nouvelle Juliette #newpost #justforus





Le sexe est partout, même dans les conversations courtoises. Je n’en suis pas venue à cette vérité par hasard mais dans l’avion pour Berlin, grâce à ma voisine. Bon, l’homme de ta vie qui s’assoit à côté de toi au décollage, beau comme le destin, c’est une légende urbaine. Je m’estime alors chanceuse d’avoir rencontré ma Juliette, car c’est son nom. J’ai d’abord vu son visage pâle encadré de longs cheveux bruns. Douceur et ironie dansaient dans ses yeux noirs. Vêtue d’une doudoune sans âge, d’un jean et de Doc Martens usées, elle est devenue à mes yeux l’enfant imaginaire d’une héroïne de Tim Burton et de Kurt Cobain. A son sourire, elle paraissait avoir 17 ans et pourtant,  elle termine une décennie d’études supérieures. C’est là, quelque part au-dessus de nulle part, que je rencontrai ma première psychologue clinicienne sexologue. Titre un peu pompeux pour en revenir au fait que le sexe est partout.

Sans passer pour une obsédée, sa tâche est infinie dans la société où l’on vit ! Son travail est sans fin… comme la nature humaine. En papotant, je note que ça ne doit pas impressionner une fille comme elle. Après avoir obtenu sa Maîtrise de Lettres Modernes, elle est repartie à zéro pour décrocher un Master en Psychologie Clinique et Psychopathologie. « C’était comme une évidence »  raconte Juliette. Je dirais une vocation, quand on connaît la masse de cours à absorber. « Mais ce qui est passionnant s’apprend vite » assure-t’elle. N’écoutant que ma curiosité, je creuse un peu. Dans sa neuvième année d’études, en spécialisation - à quelques mois de sa capacité d’exercer, la jeune femme a parfois pensé abandonner. Le nombre de branches issues de la psychologie est affolant : différentielle, expérimentale, développementale, cognitive, environnementale… Le stress des partiels est éprouvant et les révisions, constantes. « Mais je n’ai jamais oublié que c’est la seule chose que j’aimerais faire », affirme ma voisine à la volonté de fer. Juliette exerce déjà en tant que psychologue et étudie pour son Diplôme Universitaire en psycho-sexologie, qui demande 3 années dont elle arrive à bout. Elle pourra alors ouvrir son cabinet et ajouter le qualificatif de sexologue à sa fonction. N’étant pas un titre officiel, beaucoup peuvent se revendiquer ainsi mais peu ont, comme elle, les connaissances médicales inhérentes à la sexualité, ainsi qu’une formation de soignant.  

Je ne peux m’empêcher de l’imaginer assise sur un fauteuil en cuir, dans un bureau où s’entassent des livres aux titres ridiculement longs. Sous le regard amusé de Juliette, Jennifer Aniston et Clive Owen, l’air glamour et désespéré, se détestent avant de se retrouver. Mais je regarde trop les comédies romantiques. Je me suis trahie, je n’ai pas de vie. La vérité est plus variée. Hommes, femmes, couples, hétéros, homos, transsexuels… Mères de famille qui n’arrivent plus à concilier, personnes âgées qu’on a désexualisées, adolescents… Tous viennent confier un malaise ou un réel trouble psychologique. Le travail du sexologue est-il de conseiller toutes les sensualités égarées ? Là encore, on est loin des films américains, des astuces et des travaux pratiques qui font les scènes cultes. L’objectif de Juliette est de soutenir ceux qui veulent apprivoiser leur vie sexuelle. De les guider dans leurs interrogations, toujours plus loin, jusqu’à leurs propres réponses. Au-delà des clichés de l’écoute et de l’empathie, il ne faut avoir aucun tabou et, à l’inverse, un grand sens de l’humour. Je demande à ma nouvelle copine si elle analyse même son couple. Après tout, pas de tabou, je vais au bout de mes interrogations ! Elle répond en riant qu’on serait tenté de le faire mais personne n’a l’objectivité nécessaire. Une réponse de psy ! Pourtant, elle avoue que son travail la suit hors des murs de son bureau. La sexualité et la société traînent toujours ensemble. Elles dînent au Tradition et vont danser à la Décadence. Leur real tv sur E! est reconduite à vie car elles inspirent les générations, pour le meilleur et pour le pire.

Comme nous, Juliette zappe à la télé sur ces émissions où les célibataires cherchent l’amour en trois jours. C’est souvent l’homme au regard bovin qui trouve quelques filles en mal de notoriété ou carrément désespérées, et les ramène toutes chez lui pour les essayer. Tandis que ça me laisse sans voix, mon héroïne du jour m’explique. La surconsommation de nos peuples occidentaux a normalisé l’idée de faire son marché affectif et sexuel. Paradoxalement, plus le sexe est surmédiatisé, notamment grâce aux icônes modernes (Zahia, on n’a que ce qu’on mérite), plus il a tendance à devenir sacré dans le ménage, voire intouchable. Les couples qui viennent en consultation discuter de leurs préférences sexuelles sont rares : au revoir Jennifer Aniston et Clive Owen. Si l’on voit du sexe un peu partout, la désexualisation elle-même est propre à l’analyse. Juliette prend l’univers de la mode en exemple (preuve qu’elle m’a cernée comme une vraie psy). L’androgynie des mannequins qui a tant fait jaser est une sorte de bi-sexualisation : maintenant qu’il nous est possible de tout avoir, nous voulons tout être. Mais nos instincts se révoltent par les sens ancrés en nous. Quel que soit l’avis sur la question, l’hyper féminisme a laissé la place au retour des clichés, des rôles sociaux que l’on a joués si longtemps qu’ils ont laissé des traces d’un individu à l’autre.

Le vol touche à sa fin, bonjour Berlin. Je me coucherais moins bête ce soir et je sais que le sexe est comme l’air, ambiant. Réduire l’être humain au statut de conséquences charnelles n’est pas à l’ordre du jour. Pourtant, l’homme est un être particulier où se partagent conscience du Divin et pulsions animales, dans une savane où l’on se nourrit de sexe et d’argent comme des spaghettis noués dans le même plat. Le travail de sexologue va au-delà de ça. Avant que le sexe ne devienne un passe VIP et ne s’affiche en 4 X 3, il n’était que le mystère d’un être, le pont qu’il bâtissait de ses désirs vers une personne élue. C’est à l’équilibre de cette intimité que veille Juliette, telle une guérisseuse qui détient tous vos secrets.

V.L.




mercredi 27 février 2013

Chronique #4, fev 2013 *** CHIC & CHAT

Quelques questions qu'on se pose sur la mode et le style... Conversation entre filles.



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Chronique #3, jan 2013 *** PETITES MAINS & GRANDES MAISONS

La chance inouie de pouvoir écouter les confidences de Lou-Anne, chef d'atelier Haute-Couture pour la Maison Chanel durant plus de 20 ans. Ce n'est pas souvent qu'on peut ainsi remonter le temps...




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mardi 11 décembre 2012

Chronique #2, déc 2012 *** L'ATTACHE DE PRESSE/BEHIND THE SCENE

Cette seconde chronique est dédiée à mon ami depuis une décennie.
Une journée dans la vie de l'attaché de presse d'une grande Maison française.



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Chronique #1, nov 2012 *** BERLIN, L'AIR DE RIEN

On n'a pas besoin de partir loin pour déconnecter. Il suffit d'être au bon endroit avec les bonnes personnes.
Un week-end à Berlin m'a inspirée cette première chronique.



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